Brando/Kazan are alive

Publié le par H.

 

JB - alias également Tupolev- super star.

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Note: je viens de relire cet article et je peux vous assurer qu'en cours de chemin, j'ai complètement "craqué mon slip". Le deuxième paragraphe est ainsi hautement accessoire. Par honnêté, je laisse les choses comme cà, telles qu'elles me sont passées par la tête à une heure aussi tadive de la nuit.

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NOOOOOOOOOON...... c'est une blague bien sûr. C'est un titre appétissant pour vous proposer de télécharger - en toute légalité - le premier film - "Une journée ordinaire" - réalisé par un ami qui m'a fait le plaisir de me convier à jouer un petit rôle au sein de celui-ci.

Le réalisateur en question - JB - avait été auparavant assistant réalisateur et responsable des effets spéciaux sur "Huit" où j'avais également était convié mais uniquement au titre de figurant.  Je me rappelle encore très bien de la journée de tournage où j'étais demandé car c'était la première fois que j'assistais à la "fabrication d'un film" et celle-ci m'ait apparu extrêmement décevante, je dirais même presque mensongère dans la "traque" extrêmement laborieuse qu'elle implique à l'égard de la luminosité de l'espace, du reflet sur les personnes, de la profondeur du champ, du "rendu" des murs qui étaient jusqu'à alors pour moi immanents à une "réalité" que le cinéma devait justement capturer alors qu'en réalité donc il expulse de la représentation des choses des éléments qui sont pour nous indissociables à celle-là lors de notre expérience quotidienne de la connaissance de celles-ci. (On pourrait faire ainsi peut être des développements intéressants (?- non en fait je ne crois pas, je raconte n'importe quoi dans le feu de l'action et je "craque" complètement ce soir ) sur la caractère finalement anti-phénoménologique du cinéma qui est moins une connaissance du paraitre (on admettant l'assertion philosophique moderne que l'être n'est une métaphysique mais justement  le paraitre, la surface extérieure des choses n'étant que la chose elle-même) que la projection sur un espace "réel" d'une représentation de ce que les choses prélablement conceptualisées doivent paraître. Ex courant: mettre une lumière artificielle elle-même modifiée à l'aide de filtres pour obtenir un "regard" sur un visage, sur une pièce qui corresponde à la représentation que le réalisateur se fait du premier ou de la seconde car leur saisine sans cette médiation ne permet à la chose d'exprimer ce qu'elle doit devoir exprimer. Le cinéaste  généralement (on pense aux documentaristes; mais justement font-ils du cinéma? ou plutôt donc des documentaires) ne représente pas les choses telles qu'elles sont (sein) mais telles qu'elles doivent être (sollen) au titre de la projection d'un impératif qui lui est propre et que l'on peut qualifier d'ordre esthétique et/ou morale car le sollen peut aussi exprimer un impératif normatif. Ex: le meurtre est interdit. (On s'intéresse ici à la chose - qui en l'espèce une conduite humaine - non telles qu'elle est mais telle qu'elle doit être). Pour conclure, ceci n'interdit pas cependant d'entreprendre une étude phénoménologique de l'impératif du cinéaste, c'est à dire de le saisir tel qu'il est même si lui même s'interesse à ce qui doit être).   

Plus prosaiquement, cette journée se déroulait dans un amphithéâtre de Jussieu le jour le plus chaud de l'été le plus chaud du monde (évidemment l'été 2004). A huit heure du soir, nous étions d'ailleurs chez William, place clichy, dont les parents, parce que proviseurs, possédent un appartement dans le lycée Jules Ferry dont l'un des étages, qui est celui où est situé l'endroit en question, est surmonté d'une verrière. Je vous laisse imaginer la suite... Je me rappelle seulement avoir été proche du coma climatique.

Cependant, "Huit" est un film qui présente de nombreux défauts qu'on l'on a coutume de qualifier "de jeunesse". Ceux-ci ayant déjà fait l'obet d'une conversation animée avec l'équipe technique à l'issue de sa première projection publique et par respect pour son travail qui fut immense, comme pour les personnes qui la compose qui sont tous également des amis et des passionnés de cinéma, je ne les reprendrai pas ici.

Plus court, "Une journée ordinaire" est aussi plus abouti à tout  les points de vue. Bon d'accord, ce n'est pas du Elia Kazan (et je ne suis Marlon Brando)... Les moyens sont dérisoires et il s'agit de l'une des multiples "productions" et occupations de JB  dont l'emploi du temps est démentiel mais je pense que vous pourrez quand même passer un bon moment en le regardant:

a) en streaming direct: pratique mais avec une qualité d'image et une taille d'écran très médiocre qui efface d'ailleurs la totalité de mon "jeu d'acteur" (les guillemets s'imposent) basé sur une ligne simple: le corporate 's cabotinage.  http://www.neufstream.com/relevance/search/une%20journ%C3%A9o%20ordinaire/video/311269

 b) en téléchargement: Aller d'abord sur le site du film: http://newp.free.fr/UJOFrameset. Cliquer droit sur "télécharger le film" et cliquer ensuite sous "enregistrer le film". En 20 min avec un haut débit c'est fait....

De toute façon, vous êtez obligé d'aller jusqu'à la fin qui se termine majestueusement par l'une des plus belles chansons de Syd Matters (http://www.sydmatters.com )qui plus est original rien que pour ses potes du film.

Best regards.

PS: Depuis le carton rouge de zidane, j'ai en tête d'écrire un article - "le droit et le coeur des hommes" - utilisant cet événement et les sentiments qu'il a provoqué pour offrir une compréhension de celui-là comme de ceux-ci par une utilisation vulgarisée de la théorie du droit et de la philoposhie juridique (et donc par effet de rétroaction pour faire également comprendre celles-ci) mais pas seulement car la justice est une préoccupation qui n'est propre au juridique . Si j'en ai le courage... Mais ca trôte, trôte dans la tête...

PS 2: Midlake (The Trials of Van Occupenther) est le meilleur album rock depuis des années. C'est de la balle, Baaaaaaaaaabyyyyyyyyyyyyyyyyy..............................................   

Publié dans films

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